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Score de Valérie Pécresse en Corse : un « naufrage » pour Jean-Jacques Ferrara


Julia Sereni le Lundi 11 Avril 2022 à 11:01

Avec 4,8 % des suffrages au niveau national et 6,33% en Corse, la candidate de la droite Valérie Pécresse s’effondre lors de ce premier tour de l’élection présidentielle. Cette situation est un « naufrage » pour le député de la première circonscription de Corse-du-Sud Jean-Jacques Ferrara.



Valérie Pécresse dans les rues d’Ajaccio avec le député Jean-Jacques Ferrara
Valérie Pécresse dans les rues d’Ajaccio avec le député Jean-Jacques Ferrara
« Un naufrage », c’est l’amer constat que dresse Jean-Jacques Ferrara, au lendemain de ce premier tour de l’élection présidentielle. La candidate de la droite, Valérie Pécresse, n’a réuni que 4,8% des suffrages au niveau national, et 6,33% en Corse. « C’était attendu, mais quand même pas à ce point », confie le député de la première circonscription de Corse-du-Sud.
 
« Les électeurs d’Éric Zemmour ont voté utile vers le Rassemblement National, les électeurs de Valérie Pécresse se sont déportés vers Emmanuel Macron, les communistes se sont reportés vers Jean-Luc Mélenchon et on se retrouve avec un paysage radical », analyse Jean-Jacques Ferrara. Concernant les résultats en Corse, le député estime que le « vote identitaire français est surprenant », notamment au regard « des récents évènements qui ont secoué l’île ».
 
Pour le second tour, Jean-Jacques Ferrara votera pour Emmanuel Macron. « Je ne concevais pas de m’abstenir à un second tour de l’élection présidentielle. Nous vivons une situation de crise sans précédent, avec la guerre en Ukraine, la lutte contre le terrorisme. J’estime que le président est aussi et surtout le chef des armées, donc je choisis Emmanuel Macron, parce qu’il a plus d’expérience en la matière. C’est un choix de raison », argumente t-il.
 
Pour les législatives à venir, le député n’entend toutefois pas renoncer à ses idées. « Je ne vais pas me convertir à quoi que ce soit, je ne vais pas perdre mes convictions. » Pour autant, il estime qu’il devient urgent de « refonder le parti », qui a « perdu son identité ». « Si on ne renonce pas à certains archaïsmes, on va disparaitre », prévient Jean-Jacques Ferrara.